Hôtel

L'univers

« On entre au Brach Madrid comme en un lieu habité. Un nombre infini d’objets étonnants et mystérieux, accumulés pour leur valeur sentimentale, donc inestimable, jalonnent l’hôtel de surprises fertiles. Jamais dans l’histoire de l’hôtellerie, il n’y eut un lieu à la poésie aussi précise : chaque détail, chaque matière fait sens pour former un récit autour de la nostalgie heureuse d’un homme qui a connu la beauté et l’amour et qui depuis, en rêve. Ainsi on revient au Brach Madrid parce que partout, le lieu montre de l’affection.” Philippe Starck. L’effervescence de la ville, vibrante de jour comme de nuit, s’accorde à merveille avec l’énergie magnétique de Brach.

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Le design

Achevé en 1922, l’édifice de sept étages prit place sur un terrain chargé d’histoires : Victor Hugo vécut enfant à cet emplacement et l’immeuble actuel accueillit d’illustres locataires comme les Alfonso, célèbre dynastie de photo-journalistes.
Restaurée et magnifiée, l’architecture entre en résonance avec la vision année 20-30 de Philippe Starck. Chaque espace, chaque détail, chaque matériau, chaque objet exprime une nostalgie moderne, l’âme contrastée espagnole : la force tellurique du lobby intégralement pavé de terre cuite répond à l’apesanteur des blancs célestes de La Capsule, quand la rusticité des plafonds de cuir tressé du restaurant contraste avec la sophistication d’une vitrine-galerie d’art…
Mémoire poétique et polarités contraires, loin de se heurter, forment l’unité indéfinissable et magnétique de Brach, l’esprit d’une adresse où l’on revient à l’infini tant on y est chéri.

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